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Tout savoir sur le viager

Vous projetez de vous lancer dans l’achat ou la vente en viager ? Ce contrat immobilier particulier est surtout basé sur l’espérance de vie du vendeur. Cela peut alors être une excellente comme une mauvaise affaire. Voici ce qu’il faut savoir sur cette transaction !

Qu’est-ce que le viager ?

On entend par viager, un contrat immobilier qui a sa particularité. Le prix de vente du bien immobilier se transforme en rente viagère, versée au débirentier (acquéreur) au profit du crédirentier (vendeur). Ce versement peut se faire de manière mensuelle ou trimestrielle selon le contrat signé entre les parties. Elle prend effet le jour de la signature de l’acte authentique devant un notaire et prend fin au décès du crédirentier. En complément de cette rente, le débirentier paie un bouquet, une somme qui correspond à 25 à 40% de la valeur du bien. Actuellement, on distingue trois types de viagers : le viager occupé, le viager libre et la vente à terme. Pour ceux qui sont sur Paris, retrouvez des ventes en viager intéressantes sur ce site.

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Généralement, cette transaction concerne les personnes âgées, en quête de complément de revenus, sans déménager de leur logement. Ces dernières cèdent leur bien immobilier au débirentier, en contrepartie d’une rente viagère versée à vie. Afin de protéger le vendeur, l’achat en viager est fortement bien réglementé. En outre, cette réglementation vient également optimiser les avantages financiers des deux parties.

Bon à savoir

Pour l’histoire, le viager est pratique en France depuis le Moyen-Âge ! Il a été autorisé par le roi Charles II, en 876.

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La vente en viager, que dit le code civil ?

La vente en viager est régie par l’article 1964 du Code Civil. Le concept se classe ainsi dans la catégorie des assurances, des jeux et des paris. Cela s’explique par le fait que l’acquisition du bien immobilier dépendra surtout d’un « aléa » ou un évènement aléatoire et incertain.

Le principe du viager

Le viager propose un principe simple : une personne âge décide de vendre son bien immobilier en passant par le viager. Elle peut y rester logée ou non et reçoit un bouquet ou une rente viagère jusqu’à son décès. En contrepartie, le débirentier devient propriétaire, sans versement d’apport personnel, du bien immobilier sans forcément payer la valeur totale du bien. Cela va dépendre de l’espérance de vie du propriétaire-vendeur.

Le risque en viager, est que le propriétaire-vendeur vive très longtemps. En effet, il ne faut pas oublier que la rente est versée jusqu’au décès de ce dernier.

Quels sont les différents types de contrats de viager ?

Le viager libre

Dans le cadre d’une vente en viager libre, le crédirentier ne conserve aucun droit d’usage ni d’habitation sur son bien immobilier, dès la signature de l’acte authentique de vente. Le débirentier peut alors faire ce qu’il souhaite du bien, comme le mettre en location. Il sera également responsable du logement ainsi que du paiement des charges.

En viager libre, le crédirentier perçoit un prix de vente de 25 voire 50% plus élevé que pour une vente en viager occupé. Sa rente mensuelle est également importante.

Le viager occupé

Il s’agit de la transaction en viager la plus populaire en France, avec plus de 80% des ventes. En viager occupé, le crédirentier conserve son droit d’usage et d’habitation jusqu’à son décès. Le débirentier, qui est pourtant propriétaire du bien, ne pourra s’y installer ou mettre le bien en location qu’au décès du crédirentier.

Habituellement, les personnes âgées préfèrent le viager occupé, qui leur permet de continuer à occuper leur logement pour le reste de leur vie. Pour l’acquéreur, ce type de transaction est avantageux du fait que le prix du bien soit diminué, tout comme le montant de la rente. C’est alors une bonne affaire, à condition que le crédirentier ne vive pas plus longtemps que son espérance de vie.

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