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Revenus éligibles pour prêt immobilier : Quels sont-ils ?

Obtenir un prêt immobilier repose sur plusieurs critères, parmi lesquels les revenus jouent un rôle déterminant. Les banques et institutions financières examinent attentivement les sources de revenus des emprunteurs pour évaluer leur capacité de remboursement. Salaires, primes, revenus locatifs, et même certaines prestations sociales peuvent être pris en compte.

Il faut bien comprendre quels types de revenus sont éligibles pour maximiser ses chances d’obtenir un financement. Cela inclut non seulement les revenus stables et réguliers, mais aussi ceux issus d’activités secondaires ou d’investissements. Chaque situation étant unique, il faut bien préparer son dossier.

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Les revenus pris en compte pour obtenir un prêt immobilier

Pour obtenir un prêt immobilier, les banques considèrent divers types de revenus. Parmi les principales sources de revenus éligibles, on trouve :

  • Salaire fixe en CDI : Privilégié par les banques en raison de sa régularité et de sa stabilité.
  • Fonctionnaire titulaire : Les revenus des fonctionnaires sont aussi très appréciés pour leur stabilité.
  • Pension de retraite : Les retraités peuvent prétendre à un prêt immobilier grâce à leur pension, souvent perçue comme un revenu fiable.
  • Pension de réversion : Cette pension, versée aux conjoints survivants, est aussi prise en compte.
  • Allocation d’adulte handicapé (AAH) : Reconnue comme un revenu régulier pour les personnes en situation de handicap.
  • Prime d’activité : Cette aide financière, destinée à compléter les faibles revenus, peut entrer dans le calcul.
  • Rente viagère et Rente à vie : Ces revenus réguliers sont aussi considérés.
  • Prestation compensatoire : Versée suite à un divorce, elle est incluse dans les revenus pris en compte.

Les banques sont rigoureuses dans l’évaluation des revenus pour accorder un crédit immobilier. En présentant des sources de revenus stables et régulières, les emprunteurs augmentent leurs chances d’obtenir un financement. Les critères varient d’un établissement à l’autre, mais les grandes lignes restent similaires : l’objectif est d’assurer une capacité de remboursement solide et durable.

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Les revenus locatifs et leur impact sur votre dossier

Les revenus locatifs jouent un rôle significatif dans l’évaluation de votre dossier de prêt immobilier. Les banques examinent attentivement ces revenus, mais ils ne sont pas toujours pris en compte à 100%.

Revenus locatifs pris en compte partiellement : Les banques considèrent généralement 70% à 80% des revenus locatifs nets pour évaluer la capacité de remboursement. Cette décote permet de prendre en compte les éventuelles périodes de vacance locative et les frais d’entretien.

  • Revenus locatifs nets : Ils sont calculés après déduction des charges et des impôts fonciers.
  • Revenus locatifs bruts : Moins favorisés par les banques, car ils n’incluent pas les charges et les impôts fonciers.

Critères d’évaluation : Pour valoriser vos revenus locatifs, présentez des baux de location solides et des historiques de paiement. Les banques préfèrent les biens situés dans des zones à forte demande locative.

Les investisseurs immobiliers doivent aussi souligner la stabilité de leurs revenus locatifs. Les banques apprécient les biens loués à long terme avec des locataires solvables. Une gestion efficace et la présence de contrats de location à durée indéterminée peuvent renforcer la confiance des prêteurs.

Les revenus locatifs peuvent constituer un atout majeur pour obtenir un prêt immobilier, à condition de bien structurer et de documenter ces revenus.

Les revenus parfois pris en compte par les banques

Les revenus variables et ceux issus de l’entrepreneuriat sont souvent considérés avec prudence par les banques. Ces revenus sont généralement pris en compte partiellement. Pour un entrepreneur, il faut présenter des bilans financiers solides et des revenus stables sur plusieurs années pour rassurer l’établissement bancaire.

Les salaires en CDD et en intérim sont aussi évalués de manière restrictive. Les banques préfèrent les situations d’emploi stable et durable. Toutefois, un historique de contrats renouvelés régulièrement peut jouer en votre faveur.

  • Revenus variables : Soumis à des fluctuations, ils nécessitent une présentation de revenus moyens sur plusieurs années.
  • Revenus d’entrepreneuriat : Une gestion rigoureuse et des preuves de stabilité financière sont indispensables.
  • Salaire en CDD et intérim : Moins valorisés, mais des contrats régulièrement renouvelés peuvent aider.

Les allocations familiales et pensions alimentaires sont aussi prises en compte de manière partielle. Les banques les considèrent comme des revenus complémentaires plutôt que principaux. Présentez des justificatifs et une régularité des versements pour maximiser leur prise en compte.

Les rentes de jeu d’argent, bien que souvent perçues comme instables, peuvent être intégrées dans l’évaluation de votre dossier de crédit immobilier. La clé réside dans la régularité des gains et une gestion prudente des ressources obtenues.

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Les revenus exclus du calcul pour un prêt immobilier

Les banques se montrent strictes quant aux types de revenus qu’elles considèrent pour l’octroi d’un prêt immobilier. Certains revenus sont tout simplement exclus du calcul. L’allocation chômage, par exemple, n’est pas prise en compte. Les établissements financiers cherchent avant tout des garanties de stabilité et de pérennité des revenus.

Les prestations destinées aux enfants, telles que la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant (PAJE), sont aussi écartées. Leur caractère temporaire et conditionnel les rend peu fiables aux yeux des prêteurs.

Parmi les revenus exclus, on retrouve aussi les primes exceptionnelles et les dons d’argent. Ces ressources, bien qu’appréciables, sont considérées comme ponctuelles et non récurrentes. Par conséquent, elles n’apportent pas la sécurité financière recherchée par les banques.

  • Heures supplémentaires : Considérées comme non pérennes, elles ne sont pas intégrées dans les calculs.
  • Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) : Destinée aux personnes en perte d’autonomie, cette allocation est exclue des revenus évalués.
  • Notes de frais et indemnités de déplacement : Ces remboursements professionnels ne sont pas pris en compte car ils ne constituent pas un revenu fixe.

Les banques privilégient des revenus stables et réguliers pour évaluer la capacité de remboursement des emprunteurs. Cette rigueur permet de limiter les risques de défaut de paiement, assurant ainsi une meilleure sécurité pour les deux parties.

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